vendredi 3 mai 2013

Le bonus-malus, un élément essentiel pour calculer votre prime d’assurance, connaissez-vous vraiment son fonctionnement ? Explication.



Le bonus-malus c’est quoi ?


Pour définir leurs prix, les assureurs prennent en compte un certain nombre de critères comme le lieu d’habitation du conducteur, l’utilisation (professionnelle, personnelle…) du véhicule, l’âge du conducteur,etc. Parmi ces critères on retrouve notamment le bonus-malus qui a été instauré en 1976. Ce système marche un peu comme avec les otaries dans les zoos. Si elles se conduisent bien, en exécutant les prouesses acrobatiques qui leurs sont demandés, alors elles ont droit à une sardine en récompense. Dans le cas de l’assurance automobile, si le conducteur est exemplaire son bonus sera élevé et sa prime sera donc diminuée. Inversement si vous êtes maladroit au volant et que vous avez vécu des accidents votre malus sera important et votre prime plus chère.


Comment est calculé le bonus-malus ?

Un conducteur qui souscrit à son premier contrat d’assurance auto commence avec un coefficient égal à 1. Ce coefficient va être modifié chaque année en fonction de votre comportement sur la route :
  •           Il augmentera si vous avez déclaré un ou plusieurs accidents.
  •           Il diminuera si vous n’avez pas déclaré d’accidents.


Ce calcul suit la logique du bonus-malus, c’est-à-dire qu’il va récompenser les bons conducteurs et au contraire sanctionner beaucoup plus durement les mauvais conducteurs.


Une année passée sans accident permet de faire baisser le coefficient de 5%, il passe alors à 95 et cela continu de la même façon jusqu’au bonus maximum qui est de 50. Un bonus de 50 représente le cas d’un conducteur qui pendant 13 ans de conduite n’a jamais eu d’accident dans lequel sa responsabilité a été engagée.

En cas de sinistre le malus peut intervenir. Son calcul est vraiment moins avantageux pour le conducteur. Dès le premier accident le coefficient augmente de 25%. Les compagnies d’assurance ont cependant fixé une limite au malus en le bloquant à 3,5. Lorsque votre responsabilité dans un accident est engagée à moitié l’augmentation du malus sera tout de même de 12,5 %.


Voici la liste des sinistres qui rentrent dans le calcul du bonus-malus et ceux qui ne comptent pas :


Vous aurez un malus si :
  • Votre responsabilité est engagée dans un accident. Le fait que vous soyez assuré tous risques ou pas ne change rien.

Vous n'aurez pas de malus si :
  •           Votre responsabilité est engagée dans un accident, mais votre bonus est au maximum de 50 depuis trois ans minimum.
  •           Votre voiture a subi un incendie, a été volée ou s’est vu victime d'un bris de glace.
  •           Votre voiture est engagée dans un accident, mais elle était conduite par une personne contre votre volonté (lors d’un vol par exemple).
  •           Votre voiture a subi des dommages en stationnement et le responsable n'a pas laissé de coordonnées.



Remarques à savoir :


Les conducteurs qui se déplacent beaucoup (commerciaux, professions libérales, chauffeurs livreurs, etc.), qui utilisent leur véhicule dans le cadre de déplacements professionnels, bénéficient de bonus-malus plus avantageux. Le bonus croît plus rapidement, de 7% alors que le malus diminue plus lentement, de 20%.


Il ne faut jamais oublier que le coefficient de bonus-malus et identique à une empreinte digitale dans le milieu de l’assurance auto. Lorsque vous changez de compagnie d’assurance, ce coefficient vous sera obligatoirement demandé.

En cas d'accident, il faut faire attention à bien remplir le constat à l’amiable. C'est le document qui permettra à votre assureur de définir si votre responsabilité est engagée ou pas dans le sinistre. Dans le cas où elle est engagée cela entraînera la modification de votre bonus-malus automatiquement.

Dans le cas d'un malus supérieur au coefficient de 1, celui-ci redescendra à 1 si pendant 2 ans votre responsabilité n'a pas été engagée dans un sinistre.

jeudi 2 mai 2013

Nouveaux tarifs d'assurance, comment en profiter ?




En mars 2011, la cours de justice de l’Union Européenne a décidée, par l’intermédiaire d’un arrêt, d’interdire les tarifs d’assurances basés sur le sexe. La Cours a jugée que ces prix pouvaient être considérés comme discriminatoires. Le 21 décembre 2012 cet avènement en matière d’assurance a été mise en place.

Quels vont êtres les impacts de cette politique chez les consommateurs d’assurance ?


Les contrats d’assurances automobile :

Si on en croit les statistiques, les femmes auraient moins d’accidents de voiture que les hommes. De plus quand elles en ont ils sont en moyenne moins graves que ceux provoqués par des hommes. Pour un assureur, un homme coûte donc plus cher à assurer car les risques d’accidents coûteux sont multipliés. Cela expliquait le fait que les femmes bénéficiaient de tarifs plus avantageux dans leurs contrats d’assurances.
Cette loi, n’étant pas rétroactive, ne va pas modifier les conditions tarifaires pour les contrats déjà établis. En revanche les femmes qui vont souscrire à de nouveaux contrats devraient payer plus et les hommes bénéficier de tarifs moins élevés. Il est tout de même fort probable que cette mesure ne bénéficie ni aux hommes ni aux femmes mais uniquement aux compagnies d’assurance. En effet les tarifs appliqués aux femmes pourraient être augmentés jusqu’au même pallier que ceux des hommes.

Les contrats d’assurances santé :

Cette mesure de la Cours de justice  européenne devrait aussi impacter le domaine de la santé. Dans ce cas les femmes pourraient profiter de cet arrêt car elles cotisent environ 10% de plus que les hommes à cause de dépenses de soin liées à la maternité ou au suivi gynécologique. Elles auront donc intérêt à modifier leur contrat d’assurance santé. Il est important de noter tout de même que peu de femmes tireront un bénéfice de cela car très peu de mutuelles santé pratiquent actuellement des tarifs différenciés entre homme et femme.

Les contrats d’assurance vie :

Cet arrêt devrait aussi concerner les assurances-vie. Tout le monde sait que l’espérance de vie des hommes et plus courte que celle des femmes. Les assurances traduisent donc que le risque de décès est plus élevé chez un homme que chez une femme et de ce fait les hommes payent plus cher leur assurance décès. Ainsi ils ont tout intérêt à souscrire à un nouveau contrat d’assurance-vie qui devrait leur coûter moins cher pour des prestations égales.

Conseils pour profiter de ces modifications tarifaires :


Il est intéressant de se penchez sur la question de changer d’assurance. Si vous ne l’avez pas encore fait, essayez de l’envisager. Un outil très intéressant et gratuit pour voir les évolutions tarifaires actuelles est le comparateur d’assurance (exemples : bonne-assurance.com ou hyperassur.com). Il vous permettra de définir quelles sont les économies réalisables à travers l’établissement de devis relatifs à votre situation personnelle afin de les comparer avec votre assurance santé, vie, auto, habitation, actuelle !